Quelques photos d'époque

Quelques photos glanées sur la toile....certains pourront certainement y apporter des commentaires..
Ago...tout jeune


Ago en 1964


Avec Alfonso MORINI


Ago sur Morini 175 settebello

Merci la Bretagne de ces photos sympas, que bien sur notre secrétaire Momo connait toutes...
On t'en promet une inédite au Salon Moto Légende, que tu ne manqueras sans doute pas.
La similitude entre le casque de Mike Hailwood et celui d'Ago dans sa jeunesse indique bien en quelle estime il portait alors le champion anglais !

François

PS : tu n'aurais pas une photo de moi sur ma Corsaro en 1968 ?
Parce que moi je n'en ai aucune.

Je cherche, je cherche....et je ne désespère pas d'en trouver une ...

Mon atelier....heuee ...enfin ..dans mes rêves

Merci Kornog,

Fais de beaux rêves, pom, polopom, pom, pom, bonne nuit les petits !

kornog a écrit:Mon atelier....heuee ...enfin ..dans mes rêves

je veut bien faire le meme reve

Quelques photos de Morini en course extraites du moto revue classic N°29 de nov-dec 2006.
L'article (8 pages) relatant l'histoire MORINI de 1946 à 1971 soit avant l'ère du twin.


Marcellin HERRANZ dans le virage du Faye à Monthléry en 1961...frein avant Oldani double came , modificationautorisée en course (texte moto revue classic)


Monthléry. Guido Bettiol au départ des 2 heures 1959 qu'il va remporter avec son Settebello "Sport" (M.R.Classic)


Pas trés grand, le styliste Provini savait se caler dans la bulle de la 250 Grand Prix. (M.R.Classic)

"La Settebello 175 de Boeri, vainqueur des deux heures de Monthléry en 1956. Le carénage, "accessoire" autorisé en catégorie Course, est en aluminium martelé à la main ! "
(Moto revue Classic)

Espérons que c'était efficace car d'un point de vue esthétique, c'est pas top.
Je ne reconnais pas la settebello, en particulier le réservoir qui me parait bien rond.

génial ses photos

Alain a écrit:Espérons que c'était efficace car d'un point de vue esthétique, c'est pas top.
.

Ces carénages surnommés "dustbin" litteralement "poubelles" étaient trés utilisés en course dans les années 50, jusqu'à leurs interdictions fin 50 pour prise au vent latéral rendant le pilotage dangereux. On peut le comprendre. D'autres sources disent que l'interdiction de ces carénages obtenu par les Anglais, visait essentiellement les motos Italiennes et Germaniques, performantes et grandes utilisatrices de ces carénages.

Début de courses dans les années 50


La fameuse V 8 GUZZI


Certains carénages prenait parfois l'avant et l'arrière de la moto..DUCATI

Finalement, le carénage de la Dart n'est pas si enveloppant que ça

Dans le dernier Moto Légende de janvier 2013, N° 242, un bel article sur Daniel LHERAUD, plusieurs fois champion de France dans les années 60, notamment en Moto Morini (article de Jacques Bussillet)





Montlhéry 1963, 125 Morini


Montlhéry 1964, 175 Morini, au coude à coude avec 250 Aermacchi de jacques Onda (Moto légende)

excellent ! vite, au kiosque
Notez que le seconde photo vient de la collection de Jacques Bussillet. Il à l'air d'avoir de sacrés archives à faire baver notre Momo !

A l'époque on n'appelait pas ces carénages des carénages poubelles mais des carénage Baleines par opposition au carénage "Dauphin" qui l'a remplacé et existe encore de nos jours. Mais en fait je pense que l'ont disait plutôt "intégral" ou "carénage" tout court, parce que ces noms ont du venir quand il à fallu faire la différence.

Euuh, les Brittons nommaient ou nomme bien je pense ces carénages "Dustbin", qui signifie bien "poubelle", mais il est vrai que "baleine" défini bien ce type de carénage.. et c'est plus poétique..

Je confirme l'appellation officielle outre-manche est bien "dustbin", je n'ai jamais rencontré le terme baleine là-bas.
Mais il est probable qu'à l'époque on parlait simplement de carénage et que ce sobriquet n'est apparu qu'une fois ceux-ci interdits par la FIM soit en 1958.
A noter que l'appelation "dauhin (delphin)" est probablement attribué pour la première fois au cigare NSU qui en 1956 établi de nombreux records sur le lac salé de Bonneville.
Et le carénage était plutôt du type "torpille" (cf Burt Munroe) que "tourisme" ou contemporain.
On notera par contre qu'un carénage "Dolphin" apparaît sur la lsite des options du catalogue Velocette alors que le fabricant Avon le dénomme "Avonaire".
A l'opposé des italiens et des allemands, les usines anglaises se sont toujours refusées à utiliser en course des carénages enveloppants, ce qui pourrait aussi expliquer une dénomination peu gratifiante pour ces éléments.
Néanmoins certains pilotes en équipèrent leur machines à titre privé, à commencer par Geoff Duke sur sa 350 Velocette et John Hartle sur sa Norton Manx.
Par contre les side-car ont depuis les début des années 50 utilisé des carénages enveloppant la roue avant et ont poursuivi jusqu'à ce jour.
That's all folks !

oui mais les anglais ont une langues tellement pauvres et surtout lls était tellement rétrograde en ce qui concernait la technique pour beaucoup d'ingénieurs. ce n'est pas étonant qu'ils n'ai pas utilisé les carénages à par ceux qui était les plus futés.

Si tu veux me faire démarrer, ça va rater !
La langue anglaise que j'ai le plaisir de pratiquer depuis près de 5 décennies n'est peut-être pas aussi riche que la langue française mais permet sans ambigüité d'écrire différemment "dauphin", "baleine" et poubelle" !
Quant à la politique des "usines" anglaises en matière de compétition durant les années 50 et 60 il est hélas évident qu'elle prête à la critique, mais cela tient aux seuls décideurs de l'époque et en aucun cas à celui des ingénieurs et techniciens de l'époque qui furent des hommes de grande valeur.
Il y a plus de quarante ans que je m'intéresse à la motocyclette et à son histoire et ma bibliothèque est assez conséquente en la matière.
La créativité des italiens a été exceptionnelle y compris avec des moyens modestes et elle mérite le respect.
Mais il faut aussi souligner que les usines italiennes ont presque toujours fait appel à des pilotes anglais ou anglophones pour mener leurs machines à la victoire à partir de 1950 jusqu’au milieu des années 60.
Et que dire de l'inconséquence de l'usine Morini au cours de la magnifique saison 1963 durant laquelle Tarquinio Provini tînt la dragée haute à la Honda 4 de Jim Redman
Un peu plus de rigueur politique et administrative aurait peut-être (sans doute !) permit à la firme de Bologne de conquérir le titre mondial
D'un autre coté il convient de souligner que malgré un attentisme technique récurrent Norton a fournit à tous les privés durant près de 20 ans une machine qui s'est illustrée sur tous les circuits de Daytona à l'Afrique du Sud en passant par la Suède et l'Australie.
On cherchera vainement dans la production italienne une moto avec un tel palmarès.
Coté japonais par contre la dynastie des twin Yamaha a fait aussi bien, c'est sur !
Alors voilà, pas de match, chacun ses talents et ses faiblesses, de belles histoires et une belle histoire que je me plais à parcourir, à enrichir chaque jour davantage et à évoquer avec d'autres passionnés.

Je suis tout à fait d'accord avec François , les Ducati ont commencé à vraiment tenir le pavé en demandant à Colin seeley de leur faire un modèle de cadre pour les monos et les 500 twin de course . Pour les 851 ,888 et ainsi de suite leur cadres treillis sont des copies des dernières Norton Commando de pistes .
Concernant les fourches c'est aussi eux qui ont commencé à faire des télescopiques hydraulique .En disant ça je n' entend pas remettre en cause les mérites des autres constructeurs mais faut rendre à César ce qui......

Christian,

Merci de ton soutien, mais je ne me sentais pas en danger.
Juste pour le plaisir, la présence de cadres anglais ur les Ducati est plus ancienne que l'affaire Seeley. Ci joints deux documents tirés du bouquin de Ken Prayson montrant un cadre fait pour les twin desmo 250 et 350 à la demande de John Surtees.
Pour mémoir quand Mike Hailwood roulait avec ces motos il les avaient équipée de fourches Norton Roadholder, surement pas par patriotisme car ses Manx avaient tout d'abord un frein avant Oldani pour finalement voir la 500 gagante du Senior T 1961 équipée du gros double frein avant des MV...
Pour ceux qui pratiqueraient la langue anglaise, je ne peux que recommander la lecture de l'excellent livre de Ken Sprayson, "the frame man" qui est un parcours touchant et édifiant dans les années 50 à 80, bourré de moment de vie authentiques. J'ai eu le plaisir de rencontrer Ken cet automne à Stafford, c'est un homme charmant.

A l'histoire !

François

J'aime les cours d'Histoire....j'en redemande

Moi aussi. Je me tais et j'écoute (enfin, je lis).

Bon c'est ben parce que vous êtes sages, voilà la photo de la Manx d'Hailwood avec le frein avant de MV4.
Le grand Mike a été pilote pour MV et même vécu l'arrivée d'Ago dans la maison.
Mais les cohabitations italo anglaises n'on jamais bien marché chez Monsieur le Comte.
Lorsque Phile Read arriva en 1971, c'est Ago qui partit...


François

Photo tirée du livre de Mick Walker "The Manx Norton "