MORINI 250

Simplement un grand merci à: par ordre d'apparition Jean-Luc, Maurice, François et Jacky car c'est grâce à eux qu'il y a maintenant une 250 Moto Morini qui se fait entendre dans le bocage Vendéen. En effet ma 250 s'est fait entendre hier pour la première fois depuis plus de 40 ans. Super encore merci

Belle moto. Bravo

Bonjour ,


    Très belle moto     . Est ce une sport de chez Couturier ?      

Au risque de me faire houspiller par certains  Morinistes       c'est ma préférée dans la gamme des monos de route       .

Christian , 123 .

OK Maurice tu peux envoyer la pompe. Quand au guidon j"aimerai quand même en trouver un autre car ce serait plus facile pour moi surtout à l'arrêt. A pluu

Claude85 a écrit:OK Maurice tu peux envoyer la pompe. Quand au guidon j"aimerai quand même en trouver un autre car ce serait plus facile pour moi surtout à l'arrêt. A pluu

Bravo Claude,ta moto est tres belle,tres beau boulot,felicitations,bonne continuation à toi.

Super Claude, bravo.
Moi j'ai patrouillé dans le paddock du circuit Carole une bonne partie de la journée de vendredi.
Même au milieu d'anciens, la moto est très peu connue.
Super agréable à manier à vitesses réduite.
Elle avançait toute seule sur le ralenti !
Mais il faut être énergique sur le coup de kick, sinon la bougresse est capable de mordre...
Je suis sur le coup pour refaire un guidon : en attente du modèle.
A suivre, François.

Chapeau, très belle machine.

bonjours, j'aurais bien aimé t'aider mais ne suis pas un trop bon mécanos pour cela, mon bauf est a a=Angers et je n'aurais eu aucun problème de couchage, je te promet de passer te voir (et faire ta connaissance) lors de mon prochain voyage !!

Oh ! C'est super gentil çà ! Préviens moi car j'envisage une opération ... merci !!!

Bonjour Rooominet,
J'habite à 80kms de chez toi (près du Puy du fou). Je viens de finir le remontage de ma 250 si tu veux le mieux c'est de se rencontrer. Tu me recontactes et j'avancerai te voir.
Claude85

Je viens de mettre la plaque définitive et je voulais vous en faire profiter!!!! OK, elle n'est pas de la bonne couleur (carte grise normale).

Depuis la sortie du premier confinement, je suis devenu l'heureux propriétaire moi aussi d'un 250 Settebello de 1967.
La machine est connue dans le Club puisque c'est celle de notre amie Maryse.
J'ai déjà publié quelques photos, notamment suite au montage des garde-boues "Sport".
Comme je souhaite rouler (un peu) avec la machine, je me suis mis à vouloir améliorer la position de conduite qui ne convient guère à ma grande carcasse.
Deux choses s'imposaient, le guidon qui n'est pas conforme à celui d'origine.
J'en ai donc refait un très proche de l'origine, il reste à le faire chromer.
Donc les photos pour un peu plus tard.

Ah zut, j'en ai mis une !

Comme beaucoup d’italiennes de son époque pour ne pas dire toutes, cette jolie machine possède des repose-pieds très en avant.
Même assis tout à l’avant de la selle les pieds sont loin d’être sous les hanches et l’angle cuisse-jambe doit avoisiner les 90°.
Ce qui n’est pas l’idéal même si durant des années on a trouvé ça normal.
Et plus on est grand pire c’est, et je ne vous parle même pas lorsque c’est couplé avec des bracelets.

Je songeais depuis un moment à le faire mais l’interférence avec le kick était un problème.
Puis Claude m’a parlé de son souhait de faire des repose-pied repliables.
J’ai regardé la question, que je connaissait déjà car sur les anglaises dès lors qu’on met des commandes reculées, le repose-pied côté kick est systématiquement repliable.
Depuis 50 ans que j’en monte j’aurais dû m’en souvenir.
L’idée étant de conserver une routière pas question de mettre des vraies commande reculées, évidemment.
Mais chez Morini on a produit des sportives à commencer par la « vraie » Settebello, la 175.
Et celle-ci était pourvue de repose-pieds sans caoutchouc positionne globalement à l’aplomb de leur fixation sur le cadre (l’embout conique).
Maquettage fait cela constituait un recul d’environ 75 mm et restait compatible avec le sélecteur (qui devenait monobranche), l’axe de pédale de frein et le passage du kick.
Donc tous les critères semblaient remplis, il n’y avait plus qu’à s’y mettre
Première tâche, identifier l’angle du cône de fixation solidaire du cadre : pas évident à faire précisément et pourtant c’était vital.
J’ai donc usiné un cône mâle en modifiant progressivement l’angle jusqu’à ce qu’il "colle" parfaitement à le douille des repose-pieds d’origine.
Ensuite j’ai fait une première douille femelle pour voir si elle aussi se montait bien sur les cônes du cadre, ce fût le cas !
Il n’y avait plus qu’à faire une série de 6 douilles, deux pour Claude, deux pour moi et deux d’avance.

J’ai ensuite fabriqué une premier jeu de supports et une paire de repose-pieds.
Je suis parti de repose-pieds repliable d’anglaises dont je n’ai conservé que quelques morceaux.
J’ai fabriqué chaque tube dans de la barre pleine, faute d’avoir des tubes d’épaisseur suffisante : 3 mm.

J’ai ensuite réalisé un outillage de soudure, la partie côté cadre étant assemblée par brasage.
Inutile de dire que tout ça prend pas mal de temps.

Il a aussi été nécessaire de réaliser une butée pour que le kick ne tape pas sur le support de repose-pied en fin de course.

J’ai ensuite fabriqué une pédale de frein, avec butée réglable et un sélecteur en alu à partir d’un modèle en stock.

Celui-ci a été recoupé en plusieurs parties puis ressoudé.
Pour faire joli j’ai ensuite meulé les soudures, erreur il ne restait plus assez de cordon de soudure et ça a cassé de suite.
J’ai recommencé avec des soudures plus pénétrantes et renoncé à meuler, tant pis !
Une fois monté, je suis déçu car c’est grossier et pas dans le style d’époque !

Donc décision est prise de recommencer en étant plus près de l’origine, donc tubes cintrés.
Je refabrique donc des tubes de 17 x 3, et un manchon fendu pour pouvoir les tenir dans l’étau lors du cintrage.

Celui-ci se fait au sable et à chaud, en ayant pris soin de réaliser des gabarits pour évaluer le rayon et l’angle.

Ceci fait, je modifie le gabarit de soudage et décide de souder au TIG au lieu de braser.


La partie repliable de la version précédente est conservée.
A première version de la pédale de frein ne me convenait pas elle dépassait trop en dessous…
Je l’ai donc recommencée, et c’est mieux.
Ensuite ce fût sablage et peinture au pinceau avec de la Hammerite anti-rouille.

Résultat moyen, comme d’habitude, mais j’avais la flemme de mettre en route le pistolet pour de si petits trucs.
Voilà vous avez les images.






J'espère ne pas vous avoir trop ennuyé...
Je n'envisage pas non plus d'en faire une série.

Je vous reparlerai du guidon un peu plus tard, là pas impossible d'en réaliser quelques uns.
J'ai aussi une culasse grosses soupapes (avec carbu plus gros) qui est en cours.
Finalement le confinement a du bon !

François

Bonsoir François.
Bravo pour ta jolie 250! Tu as raison de la mettre a ta position, rien de pire pour faire des kms que de se sentir mal.
Tu travailles bien et c'est très propre avec les gabarits de soudure et l'usinage.
Ca rend très propre et a un look assez proche de ce qu'une usine aurait pu faire.
Le selecteur aura droit a une deuxieme version! C'est vrai qu'étant assez fin la soudure peu lacher.
As tu utilisé du métal d'apport avec du magnésium? J'en ai 2 types a la maison. Un au silicone pour l'alu mou genre toles, garde boues... et l'autre au magnésium pour les carters, fonderies.
A bientot, Franck

Merci Frank,

Je n'ai qu'un seul modèle de baguette de métal d'apport pour l'alu et pour tout dire je ne sais pas ce que c'est.
Mais j'ai quand même l'impression que le problème vient de l'allliage du sélecteur.
J'essayerai de le reprendre, sinon ça risque de se terminer par un modèle acier.
Restera le problème du chromage, je suis en consultation pour le chromage du guidon, selon les prestataires on atteint des sommets.
La meilleure proposition est actuellement à Barcelone.
Car j'ai quelques demandes pour les guidon de Settebello (utilisables aussi sur les Tresette), et si le prix du guidon dépasse les 200 €, ça serait décourageant...

On continue !

François

J'ai fait chromé les pieces de la 125 vers Paris par le biai d'un ami. Je vais lui demander le nom de l'entreprise et son numéro.
Je te tiens au courant.
Franck

Merci Frank

Bonjour François,
je t'envoie les coordonnées d'où j'ai fait chromer mes pièces ainsi que la photo. Je n'ai plus le nom du chef d'atelier mais je vais retrouver. Il préférait qu'on lui envoie les pièces plutôt qu'un envoi. Si il faut ce n'est qu'à 200kms de chez moi
J'envoie la photo de ce qui a été chromé pour 300€
la société est:
DEPLY CHROMELEC 32, rue Baptiste Marcet
37100 TOURS
02 47 54 59 27
www.deplychromelec.com

Merci de l'info Claude, je suis preneur.
Pour l'instant le meilleur prix est à 90 € plus le port pour Barcelone.
En France c'est entre 150 et 180 € port en plus.
Mais je n'ai pas toutes les réponses.

François

Bonjour François ,

                                               Très bon et beau travail   .
Pour ton sélecteur et le guidon tu pourrais utiliser de l'inox et le polir .
C'est vrais que c'est  d'aspect légèrement  jaunâtre comparé au chrome .
Mais c'est nettement moins onéreux que de faire chromer .
Et côté solidité j'utilise cette matière pour la fabrication de guidon bracelets , repose pieds , sélecteurs et pédale de frein depuis des années et je n'ai jamais eu de soucis de fêlure ou de casse .


Christian , 123 .

Merci des compliments Christian, tu sais de quoi tu parles.
Je travaille aussi l'inox mais dans le cas du guidon le cintrage des tubes me semblait problématique.
Même si je l'ai pratiqué pour les repose-pieds.
Je suis donc parti de guidon de mobylette neuf, recoupé, rallongé côté poignée puis brasé sur les douilles qui sont emmanchées sur les tubes de fourche.
Celle-ci sont débitées dans du tube épais (40 x 30), avec pas mal de copeaux.
Un boulot encore plus pénible dans de l'inox.
Donc je ne pense pas que j'irais vers ta solution.
Il y a déjà un paquet d'heures de travail pour un seul guidon selon la méthode que j'ai utilisée.
Mais le temps ne me coûte pas grand chose...
Pour le sélecteur, le problème c'est les cannelures.
Des pièces déjà cannelées en inox je ne pense pas que ça existe, il faut donc les faire réaliser.
J'ai fait au plus simple, et je verrai pour la suite.

Quand je vous parlerai de la culasse grosses soupapes, je ne doute pas que tu auras des choses à nous dire.
Evidemment je mets des soupapes anglaises...

François

Re ,

                                                Les premières cannelures que j'ai fait dans de l'alu j'avais utilisé un vieil axe de sélecteur dont j'avais usiné une entrée au Ø du fond des cannelures .
Ensuite j'ai percé la pièce en alu . Puis à l'aide de la presse j'ai pressé l'axe cannelé dans la dite pièce en alu et j'avais des cannelures .

Petite anecdote ... Etienne un ami possesseur d'une Vincent 1000 Rapide voulait atteler un side-car du côté droit .
Problème c'est que le kick étant à droite c'était donc presque impossible de démarrer la bécane à cause du side .  Et vu que la boite de vitesse de la Vincent est équipée de sortie gauche et droite pour le kick starter Etienne à donc décidé de fabriquer un levier de kick à gauche .
Bon je ne m'éternise pas sur l'usinage tout en cône et ovale plus le cintrage de la forme du levier mais pour les cannelures fallait trouver une solution .
Avec son diviseur et une fraise taillée au profil des cannelures  il à fait trois outils (un peux comme les tarauds un premier qui enlève un peux de matière puis un deuxième puis finition) dans de l'acier C45 qui ensuite a été trempé . Puis même travail que pour ma pièce en alu fabrication des cannelures à la presse .

Pour les soupapes après maints essais de formes de tulipes sur l'orange  j'utilise des de Suzuki . En fait c'est selon moi un des meilleur design , forme du cône de la tulipe pour les culasses à soupapes parallèle bon ceci dit cela n'implique que moi ...  

Christian , 123 .

Bel exercice, surtout pour la Vincent.
Mais je n'ai pas ton outillage en machine outils.
Ce n'est pas la misère non plus mais tu me colles un tour (c'est le cas de le dire...).

François