usine MORINI des Haut et débats

voici quelques document que beaucoup connaissent.
bon je ne reviendrais pas sur les photos postées sur le sujet de Philippe voyage en bolognaise

en premier de ce poste, notre ingenieur de 3.5 le Maitre Lambertini


le même, mais en costume



le même avec son "bébé"

un poste de montage


pour le 80em anniversaire de la marque, ze motor a fait un bel article

Super intéressant Gégé, merci.

Pour ma part, je n'avais pas encore vu de photos du proto 720cc. Pour info, d'après le bouquin de Mick Walter, il était espéré d'en tirer 80cv à la roue arrière -et les premiers essais étaient encourageants- soit des performances supérieures aux moteurs issus du Ducati Pantah, pour un poids et un coût inférieurs. Malheureusement, les frères Castiglioni avaient décidé que c'était Ducati qui devait avoir l'image de LA moto sportive dans le groupe, et ils ont condamné le développement du 720cc Morini...

Face à cette situation, Lambertini a accepté une offre de Piaggio, pour aller bosser chez eux.

Bruno

de cette unité de production, et sauf erreurs de ma part
j'ai compté 66 model différents, ne sont pas pris en compte les options rajoutées d'une année l'autre

Mercì Bellissime immagini !!!!

voici un petit (par sa longueur !!!) texte, pris, je ne sait plus où pardon a son écrivain....
qui complète le commentaire de Bruno

Hommage à une morini jamais née
Un nouveau chef-D'œuvre de Franco Lambertini., cette 750 qui aurait pu être naître sous la marque cagiva, qui avait absorbé la maison bolognaise, mais pour complexes dynamiques d'entreprise, il fut malheureusement mis de côté
Ci-dessous une description détaillée de ses caractéristiques, qui, en plus d'un compact bicylindre longitudinal du poids de 50 kg seulement, comprenait aussi un châssis ultramoderne avec un élément supérieur scatolato, à laquelle le moteur était "suspendu" mais avait également fonction structurelle, vu que Dans le carter était logé le pivot du bras oscillant.
" 1986 : le 750 cc à partir de 85 chevaux et la cagiva
En 1986 (Lambertini Ndlr). ) propose à la direction d'entreprise un nouveau prototype ; il s'agit d'un très beau moteur de 750 cc à v de 67 degrés avec 85 chevaux de puissance à 8300 Tours. La conception est de caractère moderne : refroidissement par liquide, 4 soupapes par cylindre actionnées par un mono-arbre dans la tête, pivots de manivelle décalés, afin d'éliminer les vibrations et bielles sur bronzine. Le tout est monté sur un châssis de gros enduro. Mais il ne se termine pas ici, la coque est en tôle porteuse et le bras oscillant arrière est infulcrato directement sur le carter moteur. Dulcis au fond, le poids de l'unité motrice est eccezzionalmente contenu en seulement 50 kg, un résultat qui encore aujourd'hui de nombreux constructeurs ont du mal à atteindre. Je veux dire, la morini avait dans sa poche une moto qu'elle n'aurait pas défiguré aujourd'hui, déjà en 1986. prototipo750- 01 mais le management de l'entreprise est désormais "utilisant" plus groupe cagiva que moto. Rappelons-nous que nous sommes dans les années où le groupe des frères castiglioni lance sa lourde enduro avec le très lourd moteur Ducati. Ce sont aussi les années où edi orioli triomphe à Dakar en selle sur la grande enduro de la maison de schiranna.
Lorsque le moteur est porté à la ducati pour un essai de démonstration (présent l'ingénieur Luciano Negroni de morini), et fait tourner pendant 20 heures consécutives au banc d'essai (une action criminelle pour un moteur expérimental - ndlr), les techniciens Ducati pour Les yeux pour la courbe de puissance au banc et pour la puissance, de dix chevaux supérieurs au Ducati. Cela, malgré tout, avait été conçu pour être mis en production avec peu de dépenses. Mais, ironiquement, c'est la goutte qui fait déborder le vase pour les techniciens Ducati, qui sentenziano immédiatement : " Éteignez tout, ce moteur ne veut pas le voir."
Je pense que ce qui précède suffit à convaincre les plus sceptiques sur les intentions réelles de la cagiva, terrifiée par le fait qu'il se trouve un futur rival dans la maison quand l'achat de sera mené à terme.
Mais lambertini ne démord pas (naïveté ? La passion ? ) et va à l'attaque de la direction : montre, données à la main, que la moto peut être produite en utilisant exclusivement des machines-outils déjà présentes en usine, et il arrive même à calculer le coût d'industrialisation : 3,7 milliards de lit (environ 1,9 Des millions d'euros aujourd'hui - le prix d'un grand appartement en centre-ville à Rome ou à Milan - ndlr). Même le coût du moteur est déjà compétitif, lambertini montre que le seul moteur coûte 2 MILLIONS DE LIRES PAR UNITÉ (1.033 euros), contre les trois millions de lires du Ducati 750 cc (1.549 Euro)
Bien sûr, même si lambertini ne l'avoue pas ouvertement, le ressort qui poussait un mécanicien à prendre la peine de faire des calculs financiers - une charge qui devait être à charge plus que la direction de l'entreprise que du département de production - devait être seulement une : un fort attachement Et affection pour l'entreprise dans laquelle il s'était retrouvé comme dans la famille pendant de nombreuses années de sa vie.
Pour mieux illustrer l'engagement que lambertini pour convaincre la direction, il suffit de cette donnée : si le problème n'était que de l'argent, alors l'ingénieur est arrivé à s'engager personnellement pour obtenir le financement de l'état prévu par la loi 46 pour soulever la morini à la lourdeur des - oui.
Nous pouvons donc bien comprendre l'amertume qui suivi au refus de la direction de commencer le projet proposé, ainsi que l'abandon ultérieur de la morini par lambertini ".
Comme nous le savons, l'histoire de morini et lambertini a eu une suite, toujours en cours, mais avec des hauts et des bas totalement indépendants de la valeur indiscutable de ce bon concepteur. Un autre génie italien que peut-être ce pays à la fin ne mérite pas....
excuse a l'auteur de ne pas le nommer....

Eh oui, ceci confirme cela. Et pour en ajouter une couche, on peut se rappeler que les frères Castiglioni ont fait leur pub avec un éléphant Cagiva sodomisant un japonais . Par la suite, ayant revendu Ducati à des Américains après avoir jeté le moteur Morini à la poubelle, ces crétins se sont retrouvés sans moteur acceptable       . Et pour fabriquer la Raptor, ils ont été obligés d'acheter un moteur... japonais, celui de la Suzuki SV. Quels crétins grotesques      ! Ou comment se sodomiser soi-même, ça au moins ils étaient visiblement doués pour le faire...

Et dire qu'aujourd'hui, Suzuki vend toujours des SV650 (70 cv pour 650cc) comme des petits pains...

Bruno

Crétins c'est joli comme adjectif