calendrier 2022

Il était ce matin dans la boite aux lettres...
Bravo à Christian et Momo, il est superbe.

Surtout quand on aime cette époque, ces motos et surtout leurs pilotes.
Mais c'est un septuagénaire qui le dit.

Tout ça s'est passé au plus tôt il y a 53 ans, et parfois 15 ans avant.
La moyenne d'âge du Club est de 63 ans, donc pas mal d'entre vous découvrirons au lieu de reconnaître ou de retrouver.
De quoi comprendre que l'enracinement de Morini en France est sans égal dans aucun autre pays, Italie exceptée, bien sûr.

Vous y retrouverez quelques membres du Club, images sympathiques.
Hélas quelques disparus aussi, que je n'ai pas tous connus.

Alors profitez en bien et merci encore aux auteurs.

François

Salut les amis,je reviens de la boite aux lettres,et le seul courrier d'aujourd'hui est le calendrier du club.Bravo pour le choix des photos,il y en à beaucoup que je ne connaissais pas.Bonne continuation à tous,prenez soin de vous,à tres vite.
J'Luc

Reçu également ce matin, bravo pour ce magnifique calendrier historique.
Tu as raison François, j'ai fait de belles découvertes dans ce calendrier
Bonne fin d'année à tous
Claude

Bonsoir,
J'ai reçu le calendrier ce matin également, avec un petit mot manuscrit de Christian m'invitant au prochain rassemblement en Belgique, j'espère pouvoir en être cette fois, ce serait mon deuxième rassemblement français à l'étranger après Sordevolo en Italie, un comble....

En tout cas merci pour cet envoi

Je l'ai reçu aussi, il est superbe. J étais content d'y trouver notre ami Jean-Claude, et aussi Jean Pierre avec le même casque qu'il portait à Tancarville en 2017!
Merci et bravo aux auteurs.

Si je le reçois avant "Noel" il aura sa place sous le sapin avec l 'enveloppe fermée?
Morinistement Lebrun

Sois patient Bruno je les posterai en debut de semaine pour nos amis belges, italiens, allemands et anglais.

JEEEE l'ai je l'ai je l'ai je l'ai

trop impatient et pas le temps d attendre le 25 pour ouvrir le courrier format A4 arrivé de France.
Simplement SUPER.
J 'ai quand même la chance d 'en connaitre deux. en espérant qu ils viennent aux rassemblement 2022 on ne sait "jam's" .
Une petite question: photo de janvier"Gaston Gaury"champion de France de la catégotie 125" .Quelle année?
Morinistement Lebrun

Tu as mis le doigt là où ça fait mal, Bruno, je mérite le peloton d'exécution pour avoir omis l'année en question: 1950. C'est cette année là que Gaston Gaury a été champion de France. Ensuite, il n'y avait plus de catégorie 125 en championnat de france pendant quelques années. Nos "grands"constructeurs ne voyaient pas d'un bon oeil des machines étrangères beauoup plus performantes que les peugeot, terrot et motobécane.
Content que le calendrier te fasse plaisir.

Christian a raison, notamment Motobécane dont j'ai abondamment parlé dans une autre rubrique (documentation) interdisait à ses agents et concessionnaires de particper à des compétitions avec des machines de la marque.
Dans le bouquin que je recommande est publiée une lettre du directeur menaçant un concessionnaire qui avait établi un "record" sur la route de lui retirer le pannonceau.

Dès 1946, cette même firme,  avait fait pression par l'intermédiare de la chambre syndcale sur la FFM, la fédé de cyclisme et le gouvernement pour que les courses de 50cm3 et de 125 cm3 soient interdites en France.
Celà ne s'appliquera en fait qu'en 1952.
Un lien pour ceux que ça intéresse : http://www.zseft-zundapp.com/archives/2014/11/20/30986499.html#:~:text=1er%20Mars%201960%20date%20de,arr%C3%AAt%C3%A9%20d'avril%201956).

Il y eut aussi une guéguerre entre la fédé moto et la fédé de cyclisme pour gérer les compétitions de bicyclettes à moteur, qui ne s'appellaient pas encore cyclomoteurs.

On était aux lendemains de la guerre et la reconstruction économique du pays était primordiale.
Mais quand même !

Et pourtant Papon n'était pas encore préfet de police...

François

Calendrier reçu hier! .
Cotisation payer pour 2022
Merci beaucoup tout le monde et passez de bonnes fêtes!

C'est bien Coluche qui disait qu'en France nous avions les meilleurs du monde en politique Française, il aurait pu dire aussi que nous avions les meilleurs du monde en politique industrielle française

Au revoir mois de janvier et Mr Gaston Gaury, et bonjour à Février et Jacques Bomal.
Petite demande ou idée: Ce serait super si des personnes racontent sur ce forum une anecdote vécue ou un souvenir concernant le pilote(ex) du mois.
Morinistement Lebrun

BONNAL qu'il s'appelait Bruno
Jacques Bonnal né en 1923 et mort en 1966 .
A couru sur 175 settebello Moto Morini en 1955 et 56 puis rapidement il va se procurer la 175 Rebello à arbre dédoublé de 1955 pour commencer à gagner en 1956 jusqu'en 1960 en catégorie 175 cc .
Champion de France en 1957 et 58 catégorie 175cc.
Il va courir avec un 250 rebello double arbre version 1957 pour devenir champion de France 1959 catégorie 250 et laissé le titre de champion de France 175 à Jean Alain Couturier qui s'est procuré une 175 rebello double arbres du service course de Bologne.
On pense qu'il a récupéré ce moteur de 250 de l'usine pour le monter sur le cadre de sa 175 .
Mais en 1960 il va courir dans les deux catégories 175 et 250 en même temps à Bourg en Bresse , à Clermont Ferrand et à Montlhéry .Avait -il une ou deux motos ??
Il est vice champion de France catégorie 250 en 1960 .
Là s'achève sa carrière sur Moto Morini

pour en finir avec Janvier, une petite piqure de rappel gaston Gaury a courus a Bergerac en 1950 sur Morini

Bravo Sieur Cyrano de Bellegarde et sur la photo il porte le N°4

j ai du confondre d année    j avais cru reconnaître Momo à Tancarville .

Salut GG, sais tu dires la date excate et le résultat de la course.A+

j'ouvre un nouveau sujet ou je met tous ce que j'ai (ormis articles de presse car il m'en est interdit...)

Bonjour à tous les morinistes,

on voit notre amis Jean-Pierre Auber pour ce moi de septembre.Ma question est simple:Quelqu 'un aurait-il de ses nouvelle?
Morinistement Lebrun

Salut Lebrun,
Merci de prendre des nouvelles de nos anciens.
J'ai eu Jean-Pierre au téléphone au printemps dernier.
Ça avait l'air d'aller.
Il avait déménagé après avoir vendu le garage et regrettait d'avoir moins de place...
La santé était bonne malgré quelques tracasseries liées à l'âge.
Jean-Pierre n'est pas le plus âgé de notre Club, Jean-Claude Costeux a quelques longueurs d'avance...
Pas impossible que Jacky ait des nouvelles plus fraîches.
Ça serait bien qu'il nous rejoigne pour le déjeuner lors de notre automnale en pays de Caux.
On sera dans son jardin !

François.

Bonjour à tous les passionnés,
Ce mois d octobre est dédiée au REGOLARITA
Ma grande passion pour les 31/2 est bien connue du club.Mais je dois reconnaitre qu 'avant mon adhésion à "motomorinipassion" ma culture ce limitait à ce modèle.Depuis les choses ont bien changé.
Ma question est: si un(des) passionné(s) pouvait nous en dire plus sur ces REGOLARITA cela me fera très plaisir .
Merci au passionné
Morinistement Lebrun

Salut Bruno,
Oui il sera facile de te répondre, bien que les livres que tu possèdes disent déjà à peu près tout.
Surtout celui de Massimo Clarke.
Mais ceux à même de te répondre, à savoir Momo, Christian (Ganne) et moi sommes à la bourse de Gonzaga près de Mantoue.
Eh oui le Club des 5 (ou le clan des 7) part en vacances.
Donc un peu de patience et nous revenons vers toi...
Amitiés,
François.

Bon nous voilà rentrés d'Italie, plein de souvenirs mais aussi de COVID !!!
On a vu pire, on tient le coup    
Il y a quelques années j'écrivais dans LVM pour la défunte rubrique "A la Loupe".
J'ai donc rédigé un article sur les Morini Regolarita.
En voici l'essentiel avec quelques photos qui vont avec.


1962
Apparition d’une Corsaro sommairement modifiée pour participer aux épreuves tout-terrain : selle monoplace, garde-boue avant suspendu, guidon de cross, silencieux légèrement relevé à l’arrière.

1964
Sous l’impulsion de Giovanni Collina, pilote et employé de la maison et du concessionnaire de Bergame, Aldo Dall’Aara, un proto est assemblé chez ce dernier en partant de la toute nouvelle Corsaro Veloce.

1965

Apparition du premier cadre Ronzani, dérivé de celui d’origine dont il reprend notamment les éléments emboutis qui fixent le moteur et les repose-pied au gros tube vertical arrière.
Mais un double berceau passe sous le moteur et l’épine dorsale du cadre est nouvelle.
Deux oreilles tubulaires soudées protègent les carters moteurs des nombreuses pierres des chemins transalpins
La machine arbore une grille chromée fixée sur deux arceaux de part et d’autre du phare, pour le protéger des pierres : cela lui vaudra son surnom de « griglione » : la petite grille…
Le réservoir est compartimenté pour recevoir dans sa partie arrière l’huile destinée au graissage de la chaine. Il existe donc deux bouchons de remplissage qui vaudront aussi à cette moto le nom de « due tappi ».
L’échappement est relevé, les reposes-pieds repliables tandis que le moyeu arrière à broche et amortisseur de couple intégré permet de déposer la roue sans toucher ni au frein ni à la chaine. La roue avant est une 19’’, l’arrière restant en 18’’.
Si les amortisseurs sont dus à Ceriani, la fourche est celle de la version routière.
Une version 150 est aussi proposée, mais les moteurs sont encore de série hormis un carburateur de 22 mm au lieu de 18.
A noter que l’importateur français Gabriel Couturier obtiendra 4 de ces motos en 150 et qu’elles furent engagées aux Six jours de l’Ile de Man avec Mouvet, Cavaillé et Dion.

1966

Evolution des moteurs avec l’apparition de soupapes plus grandes et de nouveaux arbres à cames le X1 ou 1X2. Le chiffre de 10 ch est avancé pour la puissance du 125.

1967

Nouveau cadre toujours du à Ronzani, le double berceau avant restant démontable.
Réservoir plus court et plus rond, échappement coté droit tandis que la selle est placée plus haut avec une petite boite à outils en dessous. Les plaques de numéro sur le garde-boue arrière froment un support pour transporter d’autres matériels comme une chambre à air.
3 cylindrées sont disponibles : 100 cm3 (50x50_9ch à 10 000 tr/mn), 125 cm3 (56x50 _ 11.5 ch à 9 500 tr/mn) et 150 cm3 (58x54 _ 12.5 ch à 9 000 tr/mn). Le poids est de 97 kg.

1968

A l’avant une fourche nouvelle Bonazzi et Gambetta avec des tubes de 30 mm apparents.
Une version avec compensation pneumatique sera essayée.

1969

C’est la version la plus recherchée : la moto est habillée dans sa partie arrière d’un ensemble polyester blanc qui réunit garde-boue, plaque de numéro et cache latéraux.
Le logement de la bouteille d’air comprimé y est aussi intégré.
Le réservoir redevient plus anguleux avec des grippe-genoux en caoutchouc et une boite à outils encastrée sur le dessus tandis que la selle est encore placée plus haut. Le réservoir d’huile pour la chaine devient un simple tube transparent coté droit et le garde-boue avant est nouveau. Coté mécanique le plus grand changement est l’apparition de la boite à 5 vitesses qui faisait cruellement défaut à ces petits moteurs. Le 150 devient 160 par allongement de la course de 54 mm à 58 mm pour fournir 13 ch à 9 200 tr/mn. Pour les autres cylindrées la puissance annoncée varie peu et le poids atteint 100 kg.

1970
Peu de changements si ce n’est la disparition des 100 cm3, et l’adoption d’une fourche Ceriani.

1971

C’est l’apparition de la nouvelle partie cycle due à Verlicchi avec un vrai double berceau moderne et léger. Les suspensions sont désormais dues à Marzocchi : la fourche de 32 mm offre 175 mm de débattement.
Le 160 cède sa place au 165 grâce à un alésage de 60 mm au lieu de 58 mm. Le carburateur devient un VHB de 25 mm mais le 125 conserve son UBF de 22 mm.
Les puissances annoncées sont en nette augmentation : 125 cm3 _ 13.95 ch à 10 000 tr/mn et 165 cm3 _ 16.6 ch à 9 800 tr/mn. Face à la montée des deux temps ce sera très insuffisant.

1972
Dernière année de production de la Regolarita : la machine client se remarque par sa culasse à ailettage carré.

Voilà vous savez l'essentiel.
Mais on ne peut terminer cette réponse sans un photo du pilote mythique de ces machines Alessandro Gritti :


Ciao a tutti,

Francesco